Nouvelle réglementation RGPD

 

RGPD : “Je préfère qu’on paye les réseaux sociaux que de donner gratuitement nos données au GAFAM”.

Julien Aubert s’exprime au sujet des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), et de nos données personnelles que ces derniers s’approprient gratuitement. Ce sujet est d’autant plus important qu’il existe de nombreux vide juridique international à ce sujet.

 

RGPD : " Je préfère qu'on paye les réseaux sociaux, que de donner gratuitement nos données au GAFAM "

Julien Aubert sur le RGPD : C'est une avancée. De ce point de vue-là, je pense que l'Europe a pris ses responsabilités. Maintenant, quand je vois que Mark Zuckerberg [le dirigeant de Facebook] est "pour", je me dis "attention". Depuis quelques jours, nous recevons tous des mails où l'on nous dit : "Vous êtes sur tel site, il y a le RGPD, alors vous devez dire si vous acceptez les nouvelles conditions d'utilisation". Que font 99,99% des gens ? Ils cliquent en disant : "OK". Personne ne lit réellement. Il nous faudrait des jours et des jours pour aller regarder [ces conditions] dans les détails. Je suis pour des solutions plus dures. Ces données sont récupérées par des GAFAM [Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft] et elles nourrissent ensuite les moteurs d'intelligence artificielle et, dans 20 ans, on n'hésitera pas à nous vendre ces mêmes services d'intelligence artificielle. Je suis pour que les données soient considérées comme la "chose de personne", qu'on ne puisse pas se les approprier, elles sont ni à moi ni aux GAFAM, quitte à faire payer des services informatiques pour qu'elles ne soient pas conservées. Je préfère qu'on paye Facebook, même à un prix minime, qu'on paye Google, mais qu'on arrête ce système. Car les gens ont l'impression que c'est gratuit, en réalité ça ne l'est pas (…) Nous voulons que ce soit gratuit et nous donnons nos données, mais ces données seront utilisées un jour contre nous. Il faut bien avoir conscience que les projets de certaines de ces entreprises vont dans un sens qui, à mon avis, sera un jour défavorable.

Publiée par Oser la France sur Mardi 29 mai 2018

 

Réforme des institutions : Monsieur, le président, osez le référendum

EXTRAIT :
Ecrite par Julien Aubert, député de Vaucluse, président d’Oser la France et Alain Dufaut, sénateur de Vaucluse.

Cosignée par Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, vice-président d’Oser la France ; Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes ; Bernard Fournier, sénateur de la Loire ; Bernard Carayon, maire LR de Lavaur et conseiller régional d’Occitanie, vice-président d’Oser la France ; Stéphane de Sallier Dupin, conseiller régional de Bretagne ; Stéphane Sauvageon, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte D’Azur ; Thierry Hory, conseiller régional Grand Est & maire de Marl ; Marie-Hélène Herry, conseillère départementale du Morbihan et maire de Saint-Malo-de-Beignon ;Pierre Laget, adjoint au maire des 11ème& 12ème arrondissements de Marseille chargé des Finances.

On nous annonçait un grand chantier constitutionnel et nous voilà avec un catalogue de bricolage. En effet, on trouve pêle-mêle et en désordre dans la proposition de réforme constitutionnelle : l’inscription de la spécificité Corse dans la Constitution, la suppression de la Cour de Justice de la République, la disparition des ex-présidents de la République du Conseil Constitutionnel, la transformation du Conseil Economique et Social et même l’impératif de la lutte contre le changement climatique. L’erreur serait de croire pourtant qu’il s’agit d’une réforme cosmétique et inoffensive alors qu’Emmanuel Macron entend revoir les grands équilibres de 1958. Il n’entend pas refaire la décoration intérieure au goût du jour mais est bien en train d’attaquer de fait les murs porteurs de la Vème République, au risque de faire écrouler l’ensemble.

 

Article dans son intégralité :
http://www.atlantico.fr/decryptage/reforme-institutions-monsieur-president-osez-referendum-3372628.html

 

Prélèvement à la source : Et les shadocks pompaient !

EXTRAIT
N’en déplaise à M. Darmanin, les temps humains et les coûts vont être augmentés tout au long de la chaîne des fonctions supports des employeurs dans des proportions que nul ne peut anticiper. Souvenez-vous du RSI !

Le report initial d’un an pouvait laisser espérer l’enterrement de cette mesure héritée du quinquennat Hollande. Maisle ministre des Comptes publics a confirmé l’entrée en vigueur du prélèvement à la sourcede l’impôt sur le revenu au 1erjanvier 2019. Le mouvement est lancé.

Cette réforme, exigée par l’Union européenne, part d’une bonne intention: prélever à la source permettrait de s’épargner des démarches déclaratives et un paiement tardif de son impôt. De plus, d’autres pays aux systèmes d’imposition beaucoup plus simples le pratiquent. Pourtant nous risquons d’aboutir au contraire de l’effet escompté.

 

Article dans son intégralité :
https://www.lopinion.fr/edition/politique/prelevement-a-source-shadocks-pompaient-148199

Fonction publique : déboulonner le statut du commandeur ?

Réforme du statut et de la SNCF, réforme de la fonction publique : Oser la France prend position ! Retrouvez cette tribune cosignée par Julien Aubert, président d’Oser la France et Jean-Philippe Mallé, ancien député PS et vice-président d’Oser la France, ainsi qu’un certain nombre d’élus OLF : Bérangère Poletti, Jean-François Parigi, Valerie Beauvais, Stéphane Viry, Thibault BAZIN, Alain Dufaut, René-Paul Savary, Bernard Carayon, Gabriel Melaïmi, Thierry Hory, Stéphane de Sallier Dupin, Olivier Arsac, Gurval Guiguen.
L’idée centrale est qu’il ne faut ni plonger dans la suppression tous azimuts du service public ou de la fonction publique, ni vouloir tout conserver : nous réaffirmons une 3ème voie, attachée à un service public et une fonction publique recentrée sur ce qui relève vraiment de la compétence de l’Etat.

 

EXTRAIT
” Voilà dix ans désormais que, malgré une focalisation quasi-obsessionnelle de la classe politique sur le nombre élevé de fonctionnaires, celui-ci reste stable en France, autour de 20 % de l’emploi total de notre pays. Curieux paradoxe qu’un pays qui pense la réforme de l’Etat uniquement par le prisme comptable et financier – au risque de démotiver les Français qui ont fait le choix de cet engagement – et qui, dans la pratique, ne fait absolument rien pour se réformer. Car tel est bien le sujet : que l’on parle du « big bang » de la fonction publique ou bien de l’avenir du secteur parapublic (SNCF), le vrai problème est de définir les contours de l’action de l’Etat et du service public dans une Europe qui promeut un cocktail privatisation-ouverture à la concurrence- réduction des dépenses publiques.

Ainsi, dans la réforme actuelle de la SNCF, la dette de l’entreprise est présentée comme l’élément qui doit conduire inéluctablement à la fin du statut des cheminots. Cet ultima ratio masque l’essentiel : les Français souhaitent surtout que les règles de départ à la retraite dérogatoires au droit commun propres au régime spécial de la SNCF soient normalisées, parce qu’elles ne sont plus forcément adaptées à la situation actuelle, les TGV modernes ne pouvant être comparés aux michelines du début du XXe siècle. “

 

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la tribune sur :
https://www.lopinion.fr/edition/politique/fonction-publique-deboulonner-statut-commandeur-145856

A-t-on encore le droit de critiquer Jean-Michel Blanquer ?

France», reprochent au ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer de ne pas avoir de réelle ligne directrice pour l’école, malgré des réformes dont certaines vont dans le bon sens. Eux plaident pour un retour à une «école de la transmission».


Bérengère Poletti, députée des Ardennes ; Julien Aubert, député de Vaucluse ; Stéphane Viry, député des Vosges ; Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes ; Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle ; Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne ; René-Paul Savary, sénateur de la Marne ; Alain Dufaut, sénateur de Vaucluse ; Anne Lorne, Conseillère régionale de Rhône-Alpes-Auvergne ; Stéphane de Sallier Dupin, conseiller régional de Bretagne ; Alexandre Rassaërt, maire de Gisors et conseiller départemental de l’Eure ; Pierre Laget, adjoint au maire des 11ème & 12ème arrondissements de Marseille chargé des Finances.


Depuis le début du nouveau quinquennat, la droite française s’exempte d’exercer son esprit critique vis-à-vis de l’action de Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale. Sans doute est-ce parce qu’il nous rappelle trop ce que nous n’avons pas fait, miroir vivant de nos renoncements, mais aussi parce qu’il nous flatte en réfutant l’orthographe inclusive ou la méthode semi-globale, en voulant interdire le téléphone portable au collège, en évoquant la sélection à l’entrée de l’université, en mettant en valeur les fondamentaux de l’instruction – le fameux triptyque lire-écrire-compter, et surtout en donnant le sentiment de prendre le pas sur les «pédagos» de la rue de Grenelle et leur vocabulaire abscons.

 

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/03/01/31001-20180301ARTFIG00283-a-t-on-encore-le-droit-de-critiquer-jean-michel-blanquer.php

Les Républicains doivent défendre une Europe d’États-nations

FIGAROVOX/TRIBUNE – Le laboratoire d’idées «Oser la France», présidé par Julien Aubert, s’oppose dans une tribune à la ratification par la France du CETA. Pour les élus signataires, Les Républicains doivent opter pour une ligne souverainiste en vue des prochaines élections européennes.


«Oser la France» est un laboratoire d’idées lancé en novembre 2017 par le député LR Julien Aubert et rassemblant plusieurs parlementaires et élus gaullistes, souverainistes, patriotes et républicains.


En septembre 2017 est entré en vigueur un nouveau traité conclu entre le Canada et l’Union européenne, dont les peuples d’Europe ne connaissent que le nom: CETA, pour Comprehensive Economic and Trade Agreement. L’AECG (Accord Economique et Commercial Global), puisque tel devrait être son nom en français, pose un redoutable défi aux démocraties du «Vieux continent». Il est en effet devenu l’incarnation d’une machine économique qui échappe à ses concepteurs, c’est-à-dire les nations, au profit d’une logique entièrement mercantile.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article sur :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/01/15/31001-20180115ARTFIG00159-les-republicains-doivent-defendre-une-europe-d-etats-nations.php