« vers un système de retraite par capitalisation pour tous »

Julien Aubert a pris l’initiative de faire cosigner à 25 députés et sénateurs Les Républicains cette tribune qui met en garde les Français contre un effet caché de la réforme des retraites : en abaissant le seuil de revenus maximal pour les cotisations retraite, et en supprimant ces dernières au-delà, le gouvernement fait mine de donner du pouvoir d’achat aux Français les plus riches.

En réalité, il n’en est rien : ces derniers devront, pour conserver le même niveau de retraite, se doter d’une retraite par capitalisation complémentaire. On affaiblit donc le système par répartition en sortant de la solidarité nationale les plus riches et on fait le bonheur des fonds de pension (essentiellement anglo-saxons).

Cela mériterait un débat national, et non une évolution « l’air de ne pas y toucher » vers un système où le premier niveau par répartition garantira une retraite minimale et où seuls les plus aisés pourront se doter d’un complément par capitalisation. C’est quelque chose de bien différent des systèmes actuels (Préfon, Carel..) où ces dispositifs sont un troisième étage facultatif auquel on souscrit si l’on en a envie.

Veuillez trouver ci-joint la tribune ⤵️
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/13/retraites-le-gouvernement-avance-vers-un-systeme-de-retraite-par-capitalisation-pour-tous_6025736_3232.html

Synthèse Grand débat à Caromb sur la fiscalité et les dépenses publiques

Compte-rendu du Grand débat Oser la France à Caromb Fiscalité et dépense publique :
« Impôts, taxes et dépenses publiques, que proposez-vous ? »

Le constat

Au regard de la problématique fiscale, il ressort des échanges un phénomène de « ras-le-bol fiscal », un refus de consentir à la création d’un nouvel impôt ou encore, à la hausse de ce dernier. Le sentiment d’injustice fiscale semble faire l’unanimité des participants à ce débat.

Réclamations

  • –  Une baisse des impôts et des taxes plus précisément sur la TVA des produits de première nécessité.
  • –  Augmentation des impôts et taxes sur les hauts revenus à travers le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune et la création d’une tranche supplémentaire sur l’impôt sur le revenu.
  • –  Un traitement fiscal plus strict des GAFAM.
  • –  Baisse des dépenses publiques à travers une diminution notoire du train de vie del’État qui pourrait se caractériser par la suppression de certains avantages liés à laretraite des hauts fonctionnaires et chefs d’État.
  • –  Rationalisation des budgets des collectivités territoriales et baisse des effectifs, tropde fonctionnaires profiteraient d’un système devenu obsolète
  • –  A contrario une augmentation des budgets dans différents domaines tels que la santé,l’éducation, la recherche, la sécurité et la défense. Dans le domaine social, la mise en place de certains dispositifs seraient consacrés aux personnes en situation de handicap ou en fin de vie.
  • –  Une gestion plus transparente des dépenses publiques

page1image48890048page1image48891200

Cahier des Doléances

Depuis 3 semaines, le mouvement des Gilets Jaunes embrase la France. Le ras-le-bol fiscal, le ras-le-bol tout court, s’est emparé de notre pays.

Plus que jamais, les corps intermédiaires doivent jouer leur rôle de courroie de transmission afin de traduire la colère du peuple français en légitimes revendications. Gilet jaune, non gilet jaune, le besoin de démocratie et d’expression est criant.

C’est pourquoi Oser la France vous propose de reprendre votre destin et celui de la France en mains ! Nous vous proposons de participer à un immense Cahier des Doléances, comme en 1789. Participez, répondez, proposez, faites participer. À partir de 1000 réponses dans un département, les résultats seront adressés à tous les parlementaires de ce dernier.

La Révolution des Idées, c’est maintenant : Osez donner votre avis !

 

Répondre au Cahier des doléances d’Oser la France

Budget rouge, gilets jaunes, taxe verte

Le député du Vaucluse et président d’Oser la France estime que « la hausse des prix du carburant fracture davantage l’égalité entre les citoyens pour lesquels la voiture est indispensable et ceux qui ne payent qu’une part infime du coût réel des transports collectifs »

La crise du carburant prend une tout autre dimension depuis quelques jours avec les appels multiples à bloquer les routes du pays le 17 novembre. Elle est d’autant plus singulière qu’elle n’est pas lancée à l’initiative d’associations ou de syndicats mais de simples citoyens.

Depuis la polémique sur les 80 km/h, cette crise du carburant est la goutte d’essence qui a fait déborder le réservoir. Pour la première fois, l’argument de la sécurité n’imprime plus dans l’opinion. Chacun n’y voit désormais qu’un fallacieux prétexte pour remplir le tiroir-caisse et le nombre de morts sur les routes vient malheureusement valider cette intuition. C’est parce que le budget est dans le rouge que la fiscalité est aussi verte !

L’an dernier, l’essence avait déjà subi une taxation de 182 % et de 157 % pour le diesel, selon le calcul de l’Automobile Club Association, ce qui aboutit à 36 milliards d’euros de taxe pour la France qui roule. L’objectif du gouvernement est à peine dissimulé : « rééduquer fiscalement » le comportement des Français en les « délivrant du fossile », comme le faisait déjà le gouvernement Ayrault. L’outil amiral de cette rééducation est la « trajectoire carbone », une taxation qui nourrit l’inflation de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE). Pour le gouvernement, cette « cassette verte » bien dissimulée dans les replis du budget représente sur le quinquennat 55 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

Pas de pain. Sauver l’environnement en faisant de l’Homme son adversaire est une erreur profonde. Et si la mobilité était devenue aussi vitale pour une partie de la population que peut l’être l’alimentation ? La hausse des prix du carburant fracture davantage encore l’égalité entre les citoyens pour lesquels la voiture est indispensable et ceux qui ne payent qu’une part infime du coût réel des transports collectifs. Sans carburants, pas de travail. Sans travail, pas de pain.

La politique de fiscalité écologique est une politique inverse à celle de Robin des Bois. « Traverser la rue pour trouver un emploi » était donc à prendre au pied de la lettre : le travailleur « macronien » traversera peut-être la rue, mais pas la ville, faute d’essence. Le gouvernement n’a aucune idée de la façon dont il déstructure la vie quotidienne compliquée de ces Français qui se considèrent déjà en seconde zone. Pour certains de ces Français des périphéries et de la ruralité, c’est la double peine, car ils chauffent également leur logement au fuel.

La politique écologique à marche forcée conduira à faire dérailler le train de la transition énergétique car elle n’est pas compatible avec la croissance économique. L’entêtement du gouvernement est insupportable : on ne convertit pas en cinq ou vingt ans, une société dépendante du fossile contre sa propre survie. A l’urgence climatique, nous opposons l’urgence sociale.

Pour cela, nous proposons quelques pistes concrètes : revoir complètement la trajectoire carbone complètement déraisonnable, atténuer l’augmentation du prix du carburant à l’aide de la TVA qui majore injustement le prix du produit – finissons-en avec la double peine !-, geler ou diminuer la TICPE sur le fuel domestique (FOD).

Il est encore temps de prendre des mesures à effet immédiat avant que l’on ne dise à Emmanuel Macron, « Monsieur le Président, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution ».

Les signataires :

  • Julien Aubert est député LR du Vaucluse, président d’Oser la France.
  • Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, vice-président d’Oser la France,
  • Valérie Beauvais, députée de la Marne, vice-présidente d’Oser la France,
  • Marc Le Fur, député des Côtes-d’Armor et vice-président de l’Assemblée nationale,
  • Bérengère Poletti, députée des Ardennes, vice-présidente d’Oser la France,
  • Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin et vice-président d’Oser la France,
  • Patrice Verchère, député du Rhône et vice-président d’Oser la France,
  • Stéphane Viry, député des Ardennes et vice-président d’Oser la France,
  • Olivier Paccaud, sénateur de l’Oise,
  • René Danesi, sénateur du Haut-Rhin,
  • Bernard Fournier, sénateur de la Loire,
  • Thierry Hory, conseiller régional du Grand Est et maire de Marly,
  • Stéphane de Sallier Dupin, conseiller régional de Bretagne,
  • Christiane Pujol, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône,
  • Stéphane Loth, maire de Talmont-sur-Gironde,
  • Marie-Hélène Herry, maire de Saint-Malo-de-Beignon et conseillère départementale du Morbihan,
  • Pierre Laget, adjoint au maire des 11 et 12es arrondissements de Marseille,
  • Alain Duprat, adjoint au maire de Carry-le-Rouet,
  • Olivier Arsac, adjoint au maire de Toulouse et conseiller métropolitain de Toulouse Métropole, 
  • Gurval Guiguen, conseiller municipal et métropolitain de Rennes,
  • Jérôme Besnard, conseiller municipal de Mont-Saint-Aignan,
  • Alain Kerhervé, conseiller municipal de Quimperlé.

Stéphane Viry, Julien Aubert et neuf élus LR: «Repenser le travail»

Retrouvez la tribune sur le travail coécrite par Stéphane Viry et Julien Aubert, cosignée par les membres élus d’Oser la France.

Avec Thibault BAZIN, Jean-François Parigi, Alain Dufaut, Bernard Fournier, René-Paul Savary, Bernard Carayon, Anne Lorne, Jean-Philippe Mallé et Alexandre Rassaërt.

 

EXTRAIT
Quand la droite aime dire qu’elle adhère à la « valeur travail », la gauche se plaît à prétendre qu’elle défend les travailleurs. Quand la gauche oublie les travailleurs, la droite en appelle à Jaurès et à Blum pour pénétrer dans les usines. Quand la droite soulève la question du pouvoir d’achat, la gauche réplique par le partage du temps de travail.

De ce jeu du chat et de la souris ne surnage qu’une constante : in fine, la flexibilité du marché du travail est imposée à marche forcée par la droite et la gauche. Il n’y aurait qu’une seule politique possible. En fait, la classe politique a cessé de s’adresser aux travailleurs, elle a cessé de se sentir concernée par le sort des travailleurs, d’aimer les travailleurs. Au fond, elle ne parle plus des travailleurs.

Depuis trente ans, les Français dans leur travail sont confrontés à un dumping social, à la mondialisation et les nombreuses délocalisations, nées de la spécialisation internationale des facteurs de production, qui ont entraîné une forte augmentation du nombre de chômeurs.

 

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la tribune sur :
https://www.lopinion.fr/edition/politique/stephane-viry-julien-aubert-neuf-elus-lr-repenser-travail-143244?utm_source=twitter