Julien Aubert a pris l’initiative de faire cosigner à 25 députés et sénateurs Les Républicains cette tribune qui met en garde les Français contre un effet caché de la réforme des retraites : en abaissant le seuil de revenus maximal pour les cotisations retraite, et en supprimant ces dernières au-delà, le gouvernement fait mine de donner du pouvoir d’achat aux Français les plus riches.
En réalité, il n’en est rien : ces derniers devront, pour conserver le même niveau de retraite, se doter d’une retraite par capitalisation complémentaire. On affaiblit donc le système par répartition en sortant de la solidarité nationale les plus riches et on fait le bonheur des fonds de pension (essentiellement anglo-saxons).
Cela mériterait un débat national, et non une évolution « l’air de ne pas y toucher » vers un système où le premier niveau par répartition garantira une retraite minimale et où seuls les plus aisés pourront se doter d’un complément par capitalisation. C’est quelque chose de bien différent des systèmes actuels (Préfon, Carel..) où ces dispositifs sont un troisième étage facultatif auquel on souscrit si l’on en a envie.
Veuillez trouver ci-joint la tribune ⤵️
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/13/retraites-le-gouvernement-avance-vers-un-systeme-de-retraite-par-capitalisation-pour-tous_6025736_3232.html
COMMUNIQUE DE PRESSE – Un nouveau départ pour Oser la France pour sa 3ème année d’existence
Oser la France a lancé un nouveau départ pour sa troisième année d’existence en réorganisant l’ensemble de sa structure. Lundi soir dernier, à l’occasion de l’anniversaire des deux ans du mouvement gaulliste et patriote, son président Julien Aubert, député LR de Vaucluse et ancien candidat à la présidence des Républicains, a présenté devant une soixantaine d’adhérents la nouvelle équipe exécutive et politique du mouvement.
Julien Aubert a tiré un bilan positif de la campagne de la présidence des Républicains qui a démontré l’attachement des nombreux adhérents de la droite au courant gaulliste, souverainiste et patriote qui l’ont porté à la seconde place du scrutin.
Il s’est ensuite félicité de la venue de nouveaux parlementaires adhérant au mouvement :
-Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône
-Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône
-Xavier Breton, député de l’Ain
-Philippe Gosselin, député de la Manche
-Sébastien Meurant, sénateur du Val-d’Oise
Ce fut enfin l’occasion de présenter l’équipe exécutive d’Oser la France élue par le Conseil national du mouvement, autour de son nouveau secrétaire général Patrice Verchère, député LR du Rhône, de trois vice-présidents représentants les diverses sensibilités du mouvement : Bérengère Poletti, députée des Ardennes, Sébastien Meurant, sénateur du Val d’Oise, Jean-Philippe Mallé, ancien député et d’une délégation générale exécutive.
Le mouvement comporte désormais deux portes-paroles : Stéphane Viry, député des Vosges et Bernard Carayon, maire de Lavaur. Il compte ainsi au total 20 parlementaires et anciens parlementaires adhérents à Oser la France et près de 1000 adhérents, sur l’ensemble du territoire national.
Pour son président Julien Aubert et son secrétaire général Patrice Verchère, le mouvement Oser la France est donc bien lancé sur une dynamique d’expansion idéologique et politique « nécessaire au débat des idées et à la refonte d’un courant gaulliste et patriote ».
🇫🇷🚀 Bienvenue aux nouveaux parlementaires d’Oser la France : Guy Teissier, Xavier Breton, Philippe Gosselin, Valérie Boyer et Sébastien Meurant.
Ils rejoignent les parlementaires actuels : Julien Aubert, Patrice Verchère, Thibault BAZIN, Stéphane Viry, Bérengère Poletti, Jean-François Parigi, Bernard Brochand, René-Paul Savary, Bernard Fournier, Alain Dufaut et Jean-Luc Reitzer.
Sans oublier les anciens parlementaires : Philippe Meunier, Bernard Carayon, Jean-Philippe Mallé, Jacques Myard et Michel Hannoun.
Le député du Vaucluse et président d’Oser la France estime que « la hausse des prix du carburant fracture davantage l’égalité entre les citoyens pour lesquels la voiture est indispensable et ceux qui ne payent qu’une part infime du coût réel des transports collectifs »
La crise du carburant prend une tout autre dimension depuis quelques jours avec les appels multiples à bloquer les routes du pays le 17 novembre. Elle est d’autant plus singulière qu’elle n’est pas lancée à l’initiative d’associations ou de syndicats mais de simples citoyens.
Depuis la polémique sur les 80 km/h, cette crise du carburant est la goutte d’essence qui a fait déborder le réservoir. Pour la première fois, l’argument de la sécurité n’imprime plus dans l’opinion. Chacun n’y voit désormais qu’un fallacieux prétexte pour remplir le tiroir-caisse et le nombre de morts sur les routes vient malheureusement valider cette intuition. C’est parce que le budget est dans le rouge que la fiscalité est aussi verte !
L’an dernier, l’essence avait déjà subi une taxation de 182 % et de 157 % pour le diesel, selon le calcul de l’Automobile Club Association, ce qui aboutit à 36 milliards d’euros de taxe pour la France qui roule. L’objectif du gouvernement est à peine dissimulé : « rééduquer fiscalement » le comportement des Français en les « délivrant du fossile », comme le faisait déjà le gouvernement Ayrault. L’outil amiral de cette rééducation est la « trajectoire carbone », une taxation qui nourrit l’inflation de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE). Pour le gouvernement, cette « cassette verte » bien dissimulée dans les replis du budget représente sur le quinquennat 55 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
Pas de pain. Sauver l’environnement en faisant de l’Homme son adversaire est une erreur profonde. Et si la mobilité était devenue aussi vitale pour une partie de la population que peut l’être l’alimentation ? La hausse des prix du carburant fracture davantage encore l’égalité entre les citoyens pour lesquels la voiture est indispensable et ceux qui ne payent qu’une part infime du coût réel des transports collectifs. Sans carburants, pas de travail. Sans travail, pas de pain.
La politique de fiscalité écologique est une politique inverse à celle de Robin des Bois. « Traverser la rue pour trouver un emploi » était donc à prendre au pied de la lettre : le travailleur « macronien » traversera peut-être la rue, mais pas la ville, faute d’essence. Le gouvernement n’a aucune idée de la façon dont il déstructure la vie quotidienne compliquée de ces Français qui se considèrent déjà en seconde zone. Pour certains de ces Français des périphéries et de la ruralité, c’est la double peine, car ils chauffent également leur logement au fuel.
La politique écologique à marche forcée conduira à faire dérailler le train de la transition énergétique car elle n’est pas compatible avec la croissance économique. L’entêtement du gouvernement est insupportable : on ne convertit pas en cinq ou vingt ans, une société dépendante du fossile contre sa propre survie. A l’urgence climatique, nous opposons l’urgence sociale.
Pour cela, nous proposons quelques pistes concrètes : revoir complètement la trajectoire carbone complètement déraisonnable, atténuer l’augmentation du prix du carburant à l’aide de la TVA qui majore injustement le prix du produit – finissons-en avec la double peine !-, geler ou diminuer la TICPE sur le fuel domestique (FOD).
Il est encore temps de prendre des mesures à effet immédiat avant que l’on ne dise à Emmanuel Macron, « Monsieur le Président, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution ».
Les signataires :
- Julien Aubert est député LR du Vaucluse, président d’Oser la France.
- Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, vice-président d’Oser la France,
- Valérie Beauvais, députée de la Marne, vice-présidente d’Oser la France,
- Marc Le Fur, député des Côtes-d’Armor et vice-président de l’Assemblée nationale,
- Bérengère Poletti, députée des Ardennes, vice-présidente d’Oser la France,
- Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin et vice-président d’Oser la France,
- Patrice Verchère, député du Rhône et vice-président d’Oser la France,
- Stéphane Viry, député des Ardennes et vice-président d’Oser la France,
- Olivier Paccaud, sénateur de l’Oise,
- René Danesi, sénateur du Haut-Rhin,
- Bernard Fournier, sénateur de la Loire,
- Thierry Hory, conseiller régional du Grand Est et maire de Marly,
- Stéphane de Sallier Dupin, conseiller régional de Bretagne,
- Christiane Pujol, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône,
- Stéphane Loth, maire de Talmont-sur-Gironde,
- Marie-Hélène Herry, maire de Saint-Malo-de-Beignon et conseillère départementale du Morbihan,
- Pierre Laget, adjoint au maire des 11 et 12es arrondissements de Marseille,
- Alain Duprat, adjoint au maire de Carry-le-Rouet,
- Olivier Arsac, adjoint au maire de Toulouse et conseiller métropolitain de Toulouse Métropole,
- Gurval Guiguen, conseiller municipal et métropolitain de Rennes,
- Jérôme Besnard, conseiller municipal de Mont-Saint-Aignan,
- Alain Kerhervé, conseiller municipal de Quimperlé.