Lettre ouverte à Emmanuel Macron, dénonçant la gestion de la crise sanitaire

📣 12 parlementaires d’Oser la France demandent des comptes à Emmanuel Macron sur la gestion de la crise sanitaire du covid-19, dans un courrier adressé hier matin :

https://www.valeursactuelles.com/politique/une-crise-15-questions-dans-une-lettre-ouverte-emmanuel-macron-des-deputes-lr-denoncent-la-gestion-de-la-crise-sanitaire-118307?fbclid=IwAR2sNMyLVRjzAlC2eV2bii0vCDHxGxOj7LUKtxr58KyUPQTga1r_YCeI7A

La date du 11 mai qui a été retenue, beaucoup plus tardive que nos voisins espagnols, inquiète notamment les personnels des établissements scolaires et les parents d’élèves qui ne comprennent pas pourquoi les restaurants et les bars seraient plus dangereux que des salles de classe. Où est la logique ?

Confinement pour tous !

Confinement pour tous !

🖊Avec 40 élus d’Oser la France, nous avons interpellé le Premier ministre par courrier sur le respect de l’ordre républicain, y compris dans les sones de non-droit, et la protection des forces de l’ordre, Aujourd’hui totalement exposées !

Valérie Boyer Bérengère Poletti Stéphane Viry Thibault Bazin Bernard Carayon Claude Melquior Alain Dufaut

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/renoncer-au-confinement-dans-les-quartiers-sensibles-c-est-abandonner-les-populations-sur-place-20200330

Synthèse Grand débat à Caromb sur la fiscalité et les dépenses publiques

Compte-rendu du Grand débat Oser la France à Caromb Fiscalité et dépense publique :
« Impôts, taxes et dépenses publiques, que proposez-vous ? »

Le constat

Au regard de la problématique fiscale, il ressort des échanges un phénomène de « ras-le-bol fiscal », un refus de consentir à la création d’un nouvel impôt ou encore, à la hausse de ce dernier. Le sentiment d’injustice fiscale semble faire l’unanimité des participants à ce débat.

Réclamations

  • –  Une baisse des impôts et des taxes plus précisément sur la TVA des produits de première nécessité.
  • –  Augmentation des impôts et taxes sur les hauts revenus à travers le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune et la création d’une tranche supplémentaire sur l’impôt sur le revenu.
  • –  Un traitement fiscal plus strict des GAFAM.
  • –  Baisse des dépenses publiques à travers une diminution notoire du train de vie del’État qui pourrait se caractériser par la suppression de certains avantages liés à laretraite des hauts fonctionnaires et chefs d’État.
  • –  Rationalisation des budgets des collectivités territoriales et baisse des effectifs, tropde fonctionnaires profiteraient d’un système devenu obsolète
  • –  A contrario une augmentation des budgets dans différents domaines tels que la santé,l’éducation, la recherche, la sécurité et la défense. Dans le domaine social, la mise en place de certains dispositifs seraient consacrés aux personnes en situation de handicap ou en fin de vie.
  • –  Une gestion plus transparente des dépenses publiques

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Cahier des Doléances

Depuis 3 semaines, le mouvement des Gilets Jaunes embrase la France. Le ras-le-bol fiscal, le ras-le-bol tout court, s’est emparé de notre pays.

Plus que jamais, les corps intermédiaires doivent jouer leur rôle de courroie de transmission afin de traduire la colère du peuple français en légitimes revendications. Gilet jaune, non gilet jaune, le besoin de démocratie et d’expression est criant.

C’est pourquoi Oser la France vous propose de reprendre votre destin et celui de la France en mains ! Nous vous proposons de participer à un immense Cahier des Doléances, comme en 1789. Participez, répondez, proposez, faites participer. À partir de 1000 réponses dans un département, les résultats seront adressés à tous les parlementaires de ce dernier.

La Révolution des Idées, c’est maintenant : Osez donner votre avis !

 

Répondre au Cahier des doléances d’Oser la France

Julien Aubert dévoile les propositions d’Oser la France sur l’islam.

Dans un « livret tricolore » à paraître vendredi 16 novembre intitulé « Tout refuser aux musulmans comme Nation, tout leur accorder comme citoyens », Julien Aubert, député de Vaucluse, dévoile les propositions de son mouvement Oser la France sur l’islam. Ce livret de 60 pages est le produit d’un an de réflexion d’un groupe de travail qu’a mené Julien Aubert notamment composé de hauts-fonctionnaires, d’acteurs du monde associatif, d’islamologues, de chercheurs et de professeurs. Ce groupe a auditionné également des grands témoins du débat public, personnalités engagées dans la réflexion sur l’Islam, sur la laïcité ou sur le dialogue inter-religieux.

Ce livret choisit d’analyser l’islam comme un fait social en 3 dimensions : religieuse, culturelle et politique.
Oser la France a souhaité dépassionner le débat sur l’islam dans une recherche permanente de l’équilibre suivant :
§ Humanisme mais enracinement
§ Respect de toutes les religions mais affirmation de notre identité
§ Equité plutôt que égalité
§ Liberté individuelle de croire mais assimilation au collectif nation
Oser la France s’inscrit dans une démarche tout à fait inédite sur plusieurs sujets emblématiques :

La loi de 1905 : Son adaptation est nécessaire tout simplement parce qu’elle a 113 ans ! Il faut donc la compléter par un texte spécifique traitant du culte musulman (qui n’existait pas en 1905 et qui est très différent du culte catholique, objet de la loi initiale). Il faut bien sûr réaffirmer que l’Etat n’a pas vocation à organiser le culte.
Le voile : Un équilibre rationnel entre sphère publique (interdiction du port), sphère intermédiaire / entreprises privées (principal général d’interdiction sauf dérogation du règlement intérieur) et la sphère civile (principe général d’autorisation).
Un équilibre tricolore ?

BLEU :
Oser la France assume une préférence culturelle (culture française d’origine judéo-chrétienne et greco-latine). A ce titre il convient d’être vigilent vis-à-vis de certains partisans (extrêmes) de la laïcité qui souhaiteraient étendre la « neutralité religieuse » à toute la société. Pour faire simple, Oser la France différencie le culte (libertés individuelles) de la culture (traditions et socle collectif).

BLANC :
Une organisation équilibrée du culte musulman implique, tout d’abord, la reconnaissance du pluralisme des Islams. Oser la France milite pour une formation du clergé musulman de manière à le sensibiliser aux principes républicains.
En terme de financement, nous souhaitons mettre fin à l’hypocrisie et, là encore, adopter une approche équilibrée. L’ Etat ne finance pas, les puissances étrangères ne financent évidemment pas (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui) et les communes ne sont plus autorisées à financer, tout simplement pour mettre fin à un clientélisme électoral douteux. En revanche, il convient d’adapter la loi de 1905 pour permettre certaines dépenses d’intérêt général (mise aux normes par exemple).

ROUGE :
Tout ennemi de la nation doit être combattu sans complaisance. C’est évidemment le cas des Islamo-gauchistes et bien évidemment encore plus de tous les apprentis terroristes. En la matière le principe est simple : « A circonstance exceptionnelle : Droit particulier ».
Julien Aubert espère que ces propositions permettront de créer un débat au sein des Républicains. « Notre approche est équilibrée. Nous proposons par exemple un financement public pour les mises aux normes des mosquée. Mais la défense du lien national ne doit pas être réservée à l’extrême droite », a-t-il déclaré hier dans le Parisien.

==> Télécharger le «  Livre tricolore sur les islam(s) »

Face aux dérives qui se multiplient, restaurons l’esprit des origines de la Vème République

Tribune. 60 ans après les débuts de la Ve République, Julien Aubert, président d’Oser la France et député (Les Républicains) du Vaucluse, signe avec 21 autres élus une tribune appelant à revenir aux principes originels de la constitution : mandat long pour le président de la République, indépendance forte du Parlement, meilleur encadrement des différents pouvoirs.

La Vème République a soixante ans et gagné le pari de la stabilité tant espérée par le Général de Gaulle le 16 juin 1946, à Bayeux. Celui-ci avait expliqué que si la grande œuvre de restauration de l’Etat engagée à la Libération avait été « réalisée en dehors du cadre antérieur de nos institutions, c’est parce que celles-ci n’avaient pas répondu aux nécessités nationales et qu’elles avaient, d’elles-mêmes, abdiqué dans la tourmente. » Plus qu’une constitution théoriquement idéale, il nous fallait des institutions faites pour durer. Celles de la Vème république auront traversé la décolonisation, des conflits armés, les alternances politiques, des conflits sociaux, des chocs économiques, des mutations profondes de l’organisation du territoire et bien entendu le défi terroriste.

Le secret de cette résilience, face aux tourbillons des circonstances, est à rechercher dans un subtil dosage constitutionnel. Pour le général de Gaulle, la France est éternelle. La République qu’il appelait de ses vœux devait faire la synthèse entre les vertus de la volonté monarchique, qui avait bâti la France, et celles de la démocratie et du débat parlementaires, filles de la Révolution et de la République. Cette constitution, contrairement aux attaques mitterrandiennes dont elle fut la cible à ses prémisses, fut donc avant tout un texte d’équilibre, parachevé en 1962 avec l’élection au suffrage universel du Président de la République. Les experts qui travaillent avec Michel Debré, René Capitant et Yves Guéna partirent des projets de réforme de la IIIème République, depuis 1920, de gauche comme de droite, destinés à renforcer le rôle de l’exécutif. La constitution, si elle redonne sa place à l’exécutif ne renie pas pour autant le caractère parlementaire du régime. On parlera de « régime semi-présidentiel » pour désigner cette constitution que Pompidou caractérisera ainsi « Notre système, précisément parce qu’il est bâtard, est peut-être plus souple qu’un système logique. Les corniauds sont souvent un peu plus intelligents que les chiens de race ».

Les circonstances de la création de la Vème République ont malheureusement été trop rapidement oubliées et “l’air du temps” a pris le pas sur le « fond des choses ». Oublieux de la philosophie des origines, les successeurs du Général de Gaulle ont déséquilibré par des réformes hasardeuses le régime établi en 1958. Paradoxalement, les réformes successives, loin de renforcer la clé de voûte présidentielle l’ont affaibli. Le Président de la République est surexposé, tandis que le Parlement est devenu une cage vide.

La suppression du septennat a eu pour effet pervers d’aligner le temps long du président sur le temps plus court du Parlement. Ajoutons à cela l’inversion du calendrier des élections présidentielles et législatives, le Président de la République est devenu au fil du temps une sorte de « super Premier ministre ». Il s’agissait, pour les promoteurs du quinquennat, d’éviter la cohabitation. Au final, les Français ont exprimé leur désaveu par d’autres moyens, notamment aux élections locales, introduisant une cohabitation verticale entre Paris et « les territoires ». La réduction excessive du cumul des mandats est ensuite venue amplifier cette divergence entre la politique nationale et la politique locale, avec la constitution de deux classes politiques évoluant dans des univers étanches. Deux mondes se font face : un fortement clivé sur des enjeux nationaux, dominés par les partis, et, notamment, pour les parlementaires élus après la réforme, méconnaissant les réalités locales, et un autre, obnubilé par des enjeux locaux où les approches partisanes seront moindres. Cette opposition, sur fond de vraie-fausse décentralisation et de mise sous tutelle budgétaire des collectivités risque de conduire inéluctablement à une demande de transformation de la République en Etat fédéral, surtout avec des expérimentations pour les territoires bien portants ou bien représentés au Gouvernement. A l’Assemblée nationale, la perte de compétence en 2017 a au surplus terriblement affaibli le Parlement déséquilibrant ainsi les institutions au profit, cette fois-ci, de l’exécutif.

Enfin l’autorité judiciaire aspire à devenir un pouvoir. Le rôle pris par le Conseil constitutionnel, et à travers lui la jurisprudence européenne, consacre l’avènement du fameux « gouvernement des juges » dont la légitimité démocratique est inexistante. Rappelons que sitôt de Gaulle disparu, le Conseil constitutionnel s’est arrogé, dans sa célèbre décision Liberté d’association du 16 juillet 1971, des compétences juridictionnelles dont il ne disposait pas, le Général de Gaulle l’ayant cantonné initialement à une mission de « régulation du fonctionnement des pouvoirs publics ». Il a alors pu prendre le pas sur le Parlement. Or, en France, il ne saurait y avoir qu’une cour suprême : le Peuple souverain.

Il y a donc urgence à restaurer notre patrimoine constitutionnel, sur fond de confusion des rôles. On ne peut pas avoir des juges indépendants qui font la loi, via des jurisprudences extensives, à la place du Parlement ; un Parlement aux ordres qui, faute d’assurer son rôle initial, empiète sur les plates-bandes judiciaires en multipliant les commissions d’enquêtes, et au-dessus un Président tout-puissant, mais finalement emmuré dans ses certitudes et très solitaire.

Il faut allonger le mandat présidentiel pour redonner du temps au Président de la République, et l’extraire du rythme effréné des réseaux sociaux et des chaînes d’information continue. Lui redonner du temps, c’est aussi le distinguer du rôle de « Super Premier ministre » qu’il a pris depuis 15 ans et donc le préserver des éclaboussures de l’écume des jours.

Il convient de redonner de l’indépendance au Parlement par rapport aux juges qu’ils soient français ou européens, en rétablissant la capacité de la loi souveraine à primer sur le droit dérivé antérieur. Le législateur représente le peuple souverain.

Il faut enfin encadrer les cohabitations potentielles en répartissant précisément la limite des compétences de chacune des têtes de l’Exécutif, mais ne pas nécessairement vouloir les éviter. Pourquoi s’obstiner à l’interdire ?Certains veulent une VIème République, qui n’est bien souvent qu’une « resucée » de la IVème République, c’est-à-dire un régime d’assemblée. D’autres, comme Emmanuel Macron cherche à reproduire le système constitutionnel américain, en oubliant sa nature profondément fédérale. Ces voies sont des impasses : la Constitution n’est pas un objet à obsolescence programmée, mais un patrimoine évolutif. Elle doit être protégée des modes médiatiques ou idéologiques. Notre histoire nationale nous a appris que l’histoire est tragique. Il est temps d’avoir le courage de proposer aux Français de revenir sur les expériences institutionnelles hasardeuses qui ont lentement miné son efficacité. Soyons gaullistes : la Vème République est le meilleur régime pour faire face aux périls de l’histoire que la Nation ne manquera pas d’affronter dans les années et décennies à venir.


Tribune écrite par Julien Aubert, député de Vaucluse, président d’Oser la France, et cosignée par Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, vice-président d’Oser la France ; Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes ; Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne et vice-président d’Oser la France ; Patrice Verchère, député du Rhône et vice-président d’Oser la France ; Stéphane Viry, député des Vosges et vice-président d’Oser la France ; René Danesi, sénateur du Haut-Rhin ; Bernard Fournier, sénateur de la Loire ; Philippe Pemezec, sénateur des Hauts-de-Seine ; René-Paul Savary, sénateur de la Marne ; Jean-Philippe Mallé, ancien député PS et vice-président d’Oser la France ; Stéphane de Sallier Dupin, conseiller régional de Bretagne ; Thierry Hory, conseiller régional du Grand Est et maire de Marly ; Stéphane Sauvageon, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte D’Azur ; Christiane Pujol, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône ; Olivier Arsac, adjoint au maire de Toulouse en charge de la sécurité et conseiller métropolitain de Toulouse Métropole ; Gurval Guiguen, conseiller municipal et métropolitain de Rennes ; Jean-Claude Castel, conseiller départemental des Alpes-de-Haute-Provence et maire de Corbières ; Pierre Laget, adjoint au maire des 11ème & 12ème arrondissements de Marseille chargé des Finances ; Jean-Louis Ghiglione, adjoint au maire de Chatenay-Malabry ; Jérôme Besnard, conseiller municipal de Mont-Saint-Aignan.

 

 

Article dans son intégralité : http://www.valeursactuelles.com/politique/face-aux-derives-qui-se-multiplient-restaurons-lesprit-des-origines-de-la-veme-republique-99558