J’ai rencontré aujourd’hui longuement Bruno Retailleau pour évoquer la situation sécuritaire préoccupante que traverse notre pays. Le regain de violences liées aux trafics de drogue dans de nombreuses villes interpelle l’ensemble des acteurs publics. J’ai pris appui sur la situation du Vaucluse — et en particulier sur les récents événements survenus à Avignon — pour illustrer l’ampleur des défis à relever, et j’ai remis au ministre un dossier d’analyse à ce sujet.
J’ai relayé les alertes lancées depuis plusieurs mois par les élus locaux, toutes sensibilités confondues, ainsi que les inquiétudes exprimées en off par de nombreux membres des forces de l’ordre.
Le ministre m’a présenté la stratégie qu’il entend mettre en œuvre à l’échelle nationale, fondée sur trois volets complémentaires : pénal, policier et administratif. Il a souligné que le redéploiement ponctuel de forces comme les CRS ne peut suffire s’il ne s’inscrit pas dans une réponse judiciaire suivie et cohérente.
L’exemple d’Avignon, ville de moins de 100 000 habitants mais confrontée à des problématiques dignes de métropoles bien plus vastes, montre l’urgence d’adapter nos réponses en matière de sécurité de manière fine et ciblée, au plus près du terrain.